3 façons d’améliorer votre environnement de développement logiciel

Les développeurs doivent trouver le temps de faire le point sur leur environnement de développement logiciel et sur les points à améliorer. Je constate souvent que les équipes de développement passent la plupart de leur temps à se démener pour respecter les délais et développer les fonctionnalités du produit. De plus, j’ai constaté que dans toutes les industries et entreprises, il y a toujours des améliorations qui pourraient être apportées. Vous trouverez ci-dessous ma liste des trois principaux domaines d’amélioration que les développeurs de logiciels embarqués devraient prendre en compte.

Amélioration #1 – Tirer parti d’un harnais de test unitaire

Que cela nous plaise ou non, les tests de logiciels embarqués sont essentiels à chaque cycle de développement de produits. J’ai constaté qu’en général, les développeurs de logiciels embarqués vérifient leurs logiciels de manière ponctuelle, mais n’ont généralement pas de harnais de test en place pour aider aux tests de régression automatisés. (Évidemment, cela varie d’une organisation à l’autre et peut même dépendre du type de produit en cours de développement).

Au cours des dernières années, les outils de processus de développement logiciel ont fait d’énormes progrès au point où même les plus petites équipes de logiciels embarqués peuvent bénéficier de l’utilisation de ces outils. Les harnais de test et même l’intégration continue ne font pas exception. Les harnais de test offrent aux développeurs la possibilité d’effectuer des tests de régression automatisés pour s’assurer que le code fonctionne comme prévu et qu’aucun nouvel ajout n’interagit avec le code existant.

J’ai personnellement constaté des avantages significatifs dans le développement de mon logiciel en utilisant des harnais de test et en suivant un processus de développement de type développement plus axé sur les tests (TDD). Si vous ou votre équipe n’utilisez pas de harnais de test, vous devriez vraiment le faire.

Amélioration #2 – Passez moins de temps à déboguer

Je sais qu’il y a beaucoup d’ingénieurs en logiciels embarqués qui aiment relever le défi du débogage de logiciels. Pour eux, c’est stimulant et gratifiant. Pour moi, je trouve que le débogage est le fléau de l’existence d’un développeur de logiciels embarqués ! Compte tenu de la complexité des systèmes embarqués d’aujourd’hui, le débogage est nécessaire, mais le temps passé au débogage doit être minimisé autant que possible. Le débogage est, par nature, un travail d’échec. Le code est écrit qui devrait fonctionner, mais ce n’est pas le cas, les développeurs ont donc passé un temps considérable à le réécrire et à le réécrire jusqu’à ce qu’il fasse ce qu’il est censé faire.

Selon un certain nombre d’enquêtes et de conférences, le développeur moyen passe environ 40 % de son temps à déboguer. Ce temps équivaut à près de 4,8 mois de travail par an consacrés au débogage ! Diminuer ce nombre de 10 % de 40 % à 30 % permettrait d’économiser 1,2 mois de travail par développeur et par an ! La récupération du temps de débogage peut bénéficier en réduisant les coûts du projet, en aidant les équipes à livrer à temps, à réduire le stress et une myriade d’autres avantages.

Amélioration #3 – Revoir et améliorer vos processus

En général, je rencontre deux types d’équipes. Le premier a trop peu de processus, ce qui entrave sa capacité à fournir des résultats cohérents et de qualité. Le second a trop de processus, ce qui diminue sa vitesse et sa flexibilité et peut rendre presque impossible tout faire. La clé d’un succès durable est d’avoir une approche équilibrée qui permet la répétabilité mais maintient la flexibilité et l’adaptabilité de l’équipe de développement.

Les développeurs doivent trouver le temps de réfléchir aux processus existants et s’ils doivent être modifiés. Y a-t-il encore des processus en place il y a 10 ou 15 ans qui sont suivis aveuglément et peuvent ne plus s’appliquer ? Pourraient-ils être rationalisés pour améliorer la vitesse tout en conservant leur intention d’origine ? Peut-être y a-t-il trop peu de processus. Où serait-il judicieux d’ajouter des stratégies pour s’assurer que les étapes critiques du développement ne sont pas négligées ? Quels domaines sont systématiquement insuffisants et causent des maux de tête récurrents, des retards de planification et une perte de productivité ?

Autant que nous pourrions vouloir qualifier les processus de mal, ils sont un mal nécessaire et devraient être périodiquement ajustés pour répondre aux besoins changeants de l’entreprise.

Conclusion

Les développeurs ont tendance à accumuler des bagages sur la façon dont nous construisons des systèmes. Parfois, ce bagage se traduit par de bonnes pratiques, tandis que d’autres fois, ce sont des réactions instinctives de se brûler sur un projet. Dans l’article d’aujourd’hui, nous avons examiné plusieurs améliorations courantes que les développeurs peuvent intégrer à leur environnement de développement logiciel. Je me suis concentré sur les trois domaines clés que je considère souvent comme des problèmes avec les entreprises : les tests, le débogage et la gestion des processus.

Quelles choses spécifiques voudriez-vous changer cette année pour améliorer la façon dont vous développez des logiciels ?